Le parc Kruger



Le parc Kruger est une grande réserve naturelle , au nord de l’Afrique du Sud, d'une surface équivalente à deux fois celle de l'Île-de-France. 


Arrivés à la frontière du parc, un policier nous demande d'ouvrir le coffre pour vérifier l'absence de fusil ou autre élément de l'attirail du chasseur. 

Nous voyons déjà nos premiers animaux sauvages, dès les premiers mètres dans le parc: des phacochères et un gros troupeau de buffles (ces derniers font partis du "Big Five ", avec le lion, le léopard, l'éléphant, et le rhinocéros noir).

La première chose qui m'a marqué dans ce parc, c'est la végétation qui n'est pas une grande étendue d'herbes jaunies, comme on peut la voir dans les reportages animaliers.




Nous logions au rest camp Skukuza. Ces camps imposent les horaires de sortie et de retour au camp, qui correspondent à peu près aux heures du lever et du coucher du soleil, sous peine d'amende. 
Nous avions pris pour commencer le safari en douceur, une sortie en groupe (d'une vingtaine de personnes) avec un guide-chauffeur sud-africain qui nous apprend les techniques pour repérer les animaux (viser en priorité les points d'eau). 
C'est aussi la seule façon de pouvoir être en dehors du camp après le coucher du soleil. Les animaux sont moins craintifs la nuit et c'est ainsi que nous avons pu voir 2 lionnes qui marchaient le long de la route.







Chaque camp possède sa propre station service, son restaurant mais des règles communes. Des consignes indiquent comment ne pas se faire embêter par les babouins (qui se promènent au milieu des bungalows au petit matin).


Nous avons également pu faire un safari à pieds, accompagnés par des guides armés. Là encore, on fait le plein d'adrénaline: être attentif au moindre bruit, regarder à gauche, à droite, être sur ses gardes... pour finalement voir un rhinocéros blanc à quelques dizaines de mètres de nous. Nos guides en profitent pour nous rappeler la différence entre un rhino noir et un rhino blanc (qui ont la même couleur): le blanc broute de l'herbe tandis que le rhino noir se nourrit de feuilles et branches).





Une fois les techniques acquises, nous avons pu faire nos propres découvertes, voir des girafes, hippopotames, hyènes, impalas, crocodiles, zèbres ou revoir des babouins.

  
J'ai aussi appris comment faisaient les girafes pour boire. Ça n'a pas l'air évident...

  
Un guide nous a raconté que l'hippopotame était un des animaux les plus dangereux d'Afrique du Sud. Ils ont pourtant l'air si calmes...

  


  

  


  


De nombreux animaux traversent les routes... qui sont donc limitées à 50 km/h (nous avons pu apercevoir un contrôle radar).



Le fameux babouin, qui était là avec son groupe (gang?) d'une vingtaine de singes près de la route. On ferme les fenêtres et on ralentit pour les admirer...
  








L'animal le plus massif, et qui m'a le plus impressionné est l'éléphant. Je ne l'imaginais pas aussi grand. 
Le fait de vivre en liberté lui permet d'atteindre des tailles vraiment impressionnantes.
Quand le troupeau arrive près d'un point d'eau, Il chasse tous les animaux des alentours. 
C'est un animal assez caractériel.

  





 
Quand l'éléphant se trouve à quelques mètres de la voiture, on se sent vraiment tout petit et fragile...




Voilà pour la petite excursion au parc Kruger. Je n'ai malheureusement pas pu voir de léopard. J'ai, malgré tout, beaucoup aimé l'Afrique du Sud dans son ensemble et c'est un pays que je recommanderais à des personnes qui aiment les sensations, les étendues et la nature.